Le cercle vertueux du vélo et de la santé

Vous pensez que la pratique du vélo en ville est dangereuse ? Vous hésitez à laisser votre voiture pour affronter sans votre carapace de tôle un quotidien qui semble bruyant et hostile ? Intégrer le vélo dans sa routine quotidienne ne serait-il pas synonyme de bien-être ? Chez Feexti, notre envie de vous savoir en sécurité avant, pendant et après votre déplacement fait partie intégrante de nos valeurs d’entreprise.

Devenir ou rester cycliste est un véritable mode de vie mais également une facilité à se connecter à ce qui est bon pour soi et pour son environnement. Ce potentiel est immense. Ne nous voilons pas la face, c’est aussi grandement culturel.

Quand notre culture nous rattrape

« Pour un Néerlandais, le vélo n’est pas sujet de discussion. Le vélo, pour nous, est un outil du quotidien, comme un aspirateur, une brosse à dents ou un couteau. On ne raconte pas, dans une soirée, à quel point c’est pratique, voire agréable, de couper un légume avec un couteau »  confie Stein VAN OOSTEREN dans son livre « Pourquoi pas le vélo, envie d’une France cyclable aux éditions écosociété. « En France, 73% des enfants sont emmenés à l’école en voiture ». Outre les conséquences de l’inactivité physique sur la santé des futurs adultes, l’auteur remarque que, « très jeunes, ces enfants s’habituent à avoir une attitude de passager, donc de suiveur. Les parents leur inculquent un message très symbolique: ce n’est pas toi-même, mais d’autres personnes, qui décident où tu vas ».

Le vélo est un mode de déplacement doux qui, pratiqué de façon modérée, remplace l’activité physique quotidienne recommandée par l’OMS. En effet, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 30 à 45 minutes de vélo représente un réel impact bénéfique sur la santé globale.

Des bénéfices 20 fois supérieurs aux risques

Au delà de l’éternel questionnement sur la dangerosité du vélo en ville, imaginons réfléchir autrement et tirer une ficelle vertueuse : sommes-nous arriver à bout de souffle d’un système générant et nourrissant notre paresse ? De la peur ? L’envie de prendre sa voiture pour se sentir « protégé » du monde extérieur qui nous agresse ?

Ce monde même qui nous brutalise car il est fait de pollution, de bruit, de klaxons et d’une myriade de voitures que nous ne supportons plus ? Nous perdons patience, nous nous agitons au volant, nous ronchonnons et pour autant à aucun moment notre rythme cardiaque n’est sollicité à bon escient.

Et pour cause, nous ne faisons pas tourner notre propre machine !

A l’image du colibri, chacun possède entre ses mains la liberté de débrayer la machine, la faire ralentir pour proposer des alternatives écologiques.

La « part du colibri » vient d’une légende amérindienne, racontée par son fondateur Pierre Rabhi : « un jour, dit la légende, il y eu un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! Et le colibri lui répondit : je le sais mais je fais ma part ».

« La pratique quotidienne du vélo a de très nombreux avantages. Au-delà du sentiment de liberté, elle permet d’améliorer son sommeil et son système immunitaire. Le vélo est profondément vertueux pour soi et les autres. »

Eric Cologni, cofondateur de Feexti

Chez Feexti, nous ne sommes pas contre la voiture. Par contre, nous sommes résolument convaincus d’une dynamique vertueuse en mobilité douce. Un pas après l’autre, une action après l’autre, pédale après pédale, nous pourrons avancer vers un monde plus juste, moins pollué et vers une France mieux organisée en terme de déplacements et de sécurisation de vélo. Les grandes villes bougent, Paris, Lyon, planchent sans cesse vers de nouveaux aménagements de parcours.

Privilégiez autant que possible les parcours à l’écart des zones de trafic (voies vertes, aménagements cyclables). Les bénéfices de cette activité sportive de mobilité douce seront parfaitement optimisés en vous protégeant le plus possible des zones à risque. N’oublions jamais que plus la présence des cyclistes est importante, plus les automobilistes lèvent le pied de l’accélérateur.

« Un moyen de transport permettant à la fois la distanciation sociale, l’activité physique et l’accessibilité de l’essentiel du territoire de métropole »

Organisation Mondiale de la Santé (OMS)

Une étude porteuse d’espoir

L’étude de l’Observatoire Régional de Santé île de France (réalisée en Septembre 2012) note des bénéfices individuels portant sur la santé, des effets positifs de l’activité physique et une baisse du stress du fait de ne pas prendre des transports motorisés.

Collectivement, les bénéfices sont tout aussi importants : baisse de la pollution atmosphérique, du bruit, des accidents causés pas les voitures, des gaz à effet de serre.

Ces bénéfices sont 20 fois supérieurs aux accidents des cyclistes ou encore à l’exposition à la pollution atmosphérique ! Les bénéfices restent en tête de peloton loin devant les risques. A noter : la hausse de la pratique n’implique pas la hausse de l’accidentologie dans les mêmes proportions.

« Les bénéfices sur la santé de la pratique du vélo sont largement sous-estimés par rapport aux risques, en particulier en accidentologie. L’étude va permettre de guider les politiques de promotion du vélo et plus largement des mobilités actives, nationales ou locales ».

Observatoire Régional de Santé Ile de France

Une santé de fer

La pratique du vélo fera de vous un BIG BRAIN !

Vos neurones en redemanderont encore et encore sans même le conscientiser. En effet, pédaler c’est oxygéner son cerveau. Que va générer cette oxygénation selon vous ? Une mémoire et une concentration plus performante !

Toujours pour le côté cérébral, branchons-nous sur notre santé mentale. Le vélo c’est de la sécrétion d’endorphines avec comme conséquence immédiate un bien-être, un apaisement et une reconnexion à soi-même.

Sur le long terme, c’est une indéniable diminution du stress au quotidien et la prévention d’un état dépressif. 30 minutes de vélo par jour réduit de 40% le risque de développer un diabète de type 2 (selon une étude finlandaise).

« Sobre, bon pour la santé et la sécurité sociale, inclusif, rapide, plébiscité par les français, limitant l’artificialisation des sols, pas cher pour vous et pour la collectivité : les arguments sont nombreux ! »

Guillaume MARTIN, ingénieur énergie climat mobilités et transition des territoires SCOP

En danseuse, prenez de la hauteur et tenez en équilibre !

La pratique du vélo au quotidien améliore l’équilibre et la coordination. Se mettre sur son engin à 2 roues pour pédaler c’est activer l’ensemble de ses muscles et les solliciter en symbiose avec votre cerveau. C’est juste TROP bon pour la santé !

Le vélo est une activité très complète. En l’utilisant comme mode de déplacement au quotidien, il complète ou compense l’activité physique recommandée. Cette activité est dite « aérobie », c’est à dire qu’elle consomme de l’oxygène pour produire un effort musculaire.

L’étude de l’Observatoire de la Santé île de France souligne « que l’activité physique aérobie stimule tout particulièrement la fonction cardiorespiratoire, qui dépend du muscle cardiaque, du système vasculaire, du système respiratoire, du sang et de la capacité des tissus musculaires à utiliser l’oxygène. La pratique du vélo renforce le muscle cardiaque et prévient l’athérosclérose.

Le mouvement de la jambe relance le processus de circulation du sang. Le pédalage augmente le retour veineux. Ces bénéfices combinés contribuent à réduire les risques de maladies et de décès prématurés, en particulier les risques d’infarctus et de crise cardiaque.

Le système musculaire est stimulé par la pratique du vélo, qui sollicite les principaux groupes musculaires et particulièrement les cuisses, les mollets, l’abdomen, le dos, les bras et les épaules, ce qui permet la formation du tissu osseux pendant la croissance et le ralentissement de la perte osseuse à l’âge adulte ». Observatoire Régional de Santé île de France.

Si vous faites du vélo, vous permettez à votre corps d’être mieux oxygéné, notamment les cellules de la peau. Cette meilleure circulation élimine les toxines et stimule la production de collagène.

« Hormis dans les 1% des villes les plus polluées (Chine et Inde) le gain lié à l’activité physique dépasse largement le risque lié à l’inhalation de pollution ».

Matthieu Chassignet, ingénieur mobilité durable