Un mode de transport de plus en plus prisé
Le vélo est devenu un mode de transport de plus en plus prisé par les salariés qui souhaitent se déplacer de manière écologique, économique et rapide. Pourtant, nombreux sont les immeubles de bureaux qui ne disposent pas d’un stationnement adapté et sécurisé pour les vélos. Ce manque d’infrastructures peut décourager les utilisateurs potentiels ou générer des mécontentements chez ceux qui pratiquent le vélo au quotidien.
Comment répondre à cette demande croissante et offrir aux sociétés des solutions de stationnement sécurisé pour les vélos ?
Certains immeubles de bureaux ont déjà pris le virage des mobilités douces et proposent des équipements innovants et attractifs pour les cyclistes. Par exemple, le Washington Plaza (Paris 8e), rénové par le Crédit Agricole et la Société Foncière Lyonnaise (SFL), accordera 400 places de parking pour les vélos, ainsi que des vestiaires, des douches et un atelier d’entretien.
NAO : Négociations Annuelles Obligatoires
La loi d’Orientation des Mobilités (LOM) du 24 décembre 2019 (article 82) impose aux entreprises de 50 salariés au moins sur un même site, d’inclure un volet mobilité dans les Négociations Annuelles Obligatoires avec les représentants syndicaux. Cette obligation s’applique à compter du 1er janvier 2020. Les négociations devront comprendre dorénavant des mesures visant à améliorer la mobilité des salariés entre leur domicile et leur lieu de travail telles que :
- la réduction du coût de la mobilité des salariés ;
- l’incitation à l’usage des modes de transport plus durables.
Si ces négociations n’ont pas pu aboutir à un accord salarial, les entreprises ont alors l’obligation de réaliser un Plan de Mobilité Employeur (PDMe). Une fois élaboré, celui-ci devra être envoyé à l’Autorité Organisatrice de la Mobilité (AOM).
Les NAO ne sont obligatoires que pour les entreprises de droit privé.
QVT : Qualité de Vie au Travail
La loi LOM lié au NAO obligent les entreprises à inclure le sujet de la mobilité durable dans le volet QVT dans leurs négociations.
Le vélo, devenu incontournable et pour ne citer que lui, a désormais toute sa place pour intégrer une politique de QVT.
Réduction de l’absentéisme, gain de productivité, amélioration du bien-être, réduction des coûts et de l’impact environnemental… sont autant d’avantages à développer des actions en faveur du vélo qui s’inscrivent dans une politique globale de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE).
De nombreux avantages
Le stationnement sécurisé est donc un atout important pour les immeubles de bureaux. Il permet aux sociétés de bénéficier de plusieurs avantages, notamment :
- Une meilleure accessibilité : le stationnement sécurisé facilite l’accès au lieu de travail, surtout si la desserte en transports publics est insuffisante ou peu pratique. Il permet aussi d’encourager l’utilisation du vélo comme mode de transport écologique et économique.
- Une plus grande sécurité : le stationnement sécurisé protège les véhicules des vols, des dégradations ou des accidents ce qui offre une tranquillité d’esprit aux utilisateurs qui n’ont pas à s’en soucier.
- Une meilleure productivité : le stationnement sécurisé contribue au bien-être des collaborateurs qui peuvent gagner du temps et libère la charge mentale en se rendant au travail. Il peut aussi favoriser le covoiturage ou l’utilisation de modes de transport alternatifs comme la trottinette ou la marche. Le vélo a également des effets positifs sur la santé physique et mentale des salariés, ce qui réduit l’absentéisme et augmente la motivation.
Ainsi, proposer un stationnement sécurisé pour un immeuble de bureau est une assurance d’avoir des sociétés heureuses. Les collaborateurs sont plus productifs et plus satisfaits de leur environnement de travail.
Le stationnement sécurisé pour les vélos est donc un investissement rentable et durable pour les immeubles de bureaux qui veulent se démarquer et attirer les talents.