La Responsabilité Sociale des Entreprises ou RSE permet à chaque entreprise de se poser la question : En quoi puis-je avoir un impact positif sur la société, être économiquement viable tout en respectant raisonnablement l’environnement ? La RSE représente l’ensemble des actions mises en place dans l’entreprise afin de répondre à cette question. L’entreprise élabore une stratégie sous un triple angle : économique, sociétal et environnemental.
Les initiatives incontournables d’une stratégie RSE
L’entreprise réalise un état des lieux stratégique de ses besoins en RSE. Elle nomme un responsable et une équipe dédiés à la prise en charge et au déploiement de cette politique. Elle se pose les questions : Que désirons-nous changer ? Comment ? Elle détermine les thèmes : environnement, bien-être des salariés, management ou encore l’aspect éthique.
Des exemples : mettre en place un plan de déplacement en entreprise, opter pour une partie de la semaine en télétravail, encourager la pratique du sport…
L’orientation vélo et écomobilité
Les déplacements domicile-travail sont un véritable enjeu RSE. Comment motiver ses employés à opter pour le vélotaf ?
Exemple de discours RSE orienté écomobilité : les déplacements en voiture pour venir travailler ont un impact sur la pollution et le réchauffement climatique.
Objectif : créer une culture d’entreprise autour des enjeux RSE.
Prendre le vélo est bon pour la santé, pour le moral, pour la productivité, il réduit l’impact de la pollution en ville. Il est clairement un mode de déplacement doux et alternatif, il s’intègre complétement dans un plan de déplacement d’entreprise.
Label le Coq Vert : la ministre de la transition écologique et solidaire a lancé le 5 juin 2020 un plan pour accompagner les TPE et les PME dans leur transition écologique. Il s’agit d’un plan d’accélération comprenant une enveloppe de 250 millions d’euros. Il répertorie 10 mesures et la création d’un label « coq vert » pour les entreprises engagées pour le climat.
L’empreinte carbone à la baisse
La pratique du vélotaf est une solution de mobilité douce pour l’environnement. Elle est excellente pour le bilan carbone de l’entreprise. Elle est à intégrer dans la politique RSE et peut rapidement devenir une véritable culture d’entreprise.
Des chiffres : entre 2015 et 2020, le vélotaf a augmenté de 2% dans les centres villes. Il est monté jusqu’à 6% en 2020 (Grenoble et Strasbourg en tête). 17% des strasbourgeois prennent leur vélo pour aller travailler.
Source INSEE
Le vélotaffeur acquiert un bilan carbone largement meilleur qu’un automobiliste. Il promeut naturellement un éco geste individuel. Il réduit l’émission des gaz à effets de serre. L’entreprise qui décide de faire de ce sujet un pilier RSE démontre à ses collaborateurs l’impact en terme de limitation de l’empreinte carbone du trajet domicile-travail. Il s’agit d’une véritable stratégie gagnant-gagnant ! Vertueux et dynamique, le sens et les valeurs insufflées dans cette politique de responsabilité sociale de l’entreprise sont engageantes. Elles promeuvent la pratique du vélo en diminuant les émissions indirectes liées aux déplacements de ses salariés. L’entreprise engage un positionnement écoresponsable et ouvre les champs du possible en terme de développement durable.
Le vélo est un mode de mobilité doux et propre qui contribue à réduire l’impact carbone des transports sur l’environnement. Un employé qui décide de remplacer la voiture par le vélo pour se rendre au travail le fera d’autant plus facilement si son entreprise le prend en charge, l’encourage, le rassure et lui tend la main.
L’entreprise permet d’engager ses employés vélotafeurs dans une dynamique vertueuse pour contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Elle s’engage et devient une entreprise responsable, actrice de sa transition écologique. Elle protège indirectement ses collaborateurs en leur délivrant un message fort : « nous prenons soin de votre santé, nous contribuons à votre bien-être, nous mettons en place des actions responsables dans les domaines de l’environnement, de la santé des employés et de la planète ».
L’engagement d’une entreprise dans le domaine de l’écomobilité est un exemple à suivre pour les employés. Il est extrêmement fédérateur. Il représente un présent engagé et un avenir écoresponsable en terme de positionnement RSE. Il rassemble les employés autour d’une cause commune. Il est activateur de motivation. Le trajet domicile-entreprise n’est alors plus du tout perçu comme une corvée à vivre tous les jours, ne générant que du stress et de la pollution. Le vélotaffeur devient acteur de sa santé pendant son trajet mais également sur le fait d’intégrer son action écoresponsable devenant aussi générateur de bien-être. L’employé devient un acteur à part entière du développement durable de son entreprise. Il est aussi un très chouette sujet de discussion dans les équipes. C’est un booster ! Un concentré de vitamines !
L’entreprise booste ainsi ses employés, travaille sur une image écologique, dynamique, moderne et dans l’action
Le Plan de Déplacement d’Entreprise : les collectivités ont l’obligation de mettre en place un Plan de Déplacement Urbain. Elles doivent encourager les entreprises à promouvoir ce plan. Ce programme permet de gérer les transports des salariés (domicile/travail) et de proposer des modes de transports plus écologiques. Ce plan de mobilité (PDE) a été rendu obligatoire en 2014 par la loi de transition énergétique pour la croissance verte. Depuis le 1er janvier 2018, il est obligatoire pour les entreprises de plus 100 salariés sur un même site (et dans un même PDU Plan de Déplacement Urbain). En juin 2019, la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) a rectifié le seuil à 50 salariés.
Des exemples concrets : favoriser les installations de garages à vélo, inciter l’utilisation du vélo, fournir du matériel de gonflage et dégonflage, fournir un service gratuit d’entretien des vélos personnels.
La Commission Européenne définit la RSE comme « la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société ». Elle considère qu’être socialement responsable signifie « non seulement satisfaire pleinement aux obligations juridiques applicables, mais aussi aller au-delà et investir davantage dans le capital humain, l’environnement et les relations avec les parties prenantes ».