Quel est ton parcours professionnel ?
J’ai découvert la mécanique vélo sur un petit contrat de remplacement chez Center Parcs. J’ai également travaillé chez Décathlon, Intersport et Alltricks en tant que monteur, réparateur et vendeur cycle. Ce métier m’a vraiment passionné, j’ai naturellement fait le choix de faire une formation (CQP) pour avoir un diplôme et connaître toute la mécanique d’un vélo. Aujourd’hui, j’ai cinq années d’expérience professionnelle dans ce domaine. A présent, je suis gérant d’un atelier de réparation vélos, location et dépôt vente.
Pourquoi ce choix ? Pourquoi la Véloscénie ?
Il s’agit d’un métier passion, une fierté d’avoir mon propre commerce. Je suis installé sur la Véloscénie car je suis natif d’Illiers Combray et que mon projet est de redynamiser le centre ville et le vélo dans la ville.
Quelles sont tes motivations ? Où trouves-tu le plaisir dans l’accomplissement de ce projet ?
Je désire rendre heureux mes clients, remettre en état aussi les vieux vélos de collection. C’est une fierté de croiser mes clients sur leur vélo avec un grand sourire. La pérennité de ce projet se fait dans l’accomplissement de constamment progresser, offrir un maximum de services à mes clients.
Quel est ton meilleur souvenir depuis l’ouverture ?
Une rencontre avec un cyclotouriste qui était sur une étape de la véloscénie après avoir parcouru 1 500 km en 15 jours. Il s’agissait d’un parisien qui ne faisait que crever avec son vélo Gravel. Nous avons sympathisé et nous restons encore aujourd’hui en contact. Il me fait part de toutes ses sorties et périples à vélo.
Quelle est ta plus grande difficulté rencontrée ?
Le manque de finance. L’intégralité de mon atelier est équipé avec des pièces et des outils financés avec mon argent personnel. Je ne perçois aucune aide et je ne peux pas encore me dégager de revenus. Mes fins de mois sont très difficiles mais je reste confiant et optimiste. Le vélo a de beaux jours devant lui.
Que penses-tu de la sécurité en vélo en général et sur ce parcours ?
La sécurité est vraiment primordiale en vélo. Elle est manquante, à mon sens, et sur l’ensemble du territoire français. Nous devons intégrer le vélo comme un véritable moyen de déplacement. La mobilité douce doit faire parti de notre quotidien et surtout dans les zones urbaines. Nous manquons de parkings à vélos et le peu qu’il y a n’est pas assez sécurisé. Un cyclotouriste qui stationne son vélo devrait avoir l’esprit libre et tranquille de retrouver son vélo à son retour d’une visite sans se soucier si on lui a volé ou pas. Je pense qu’il y a des solutions vertueuses à trouver en terme de stationnement sur l’ensemble de la Véloscénie et plus globalement sur les voies vertes et cyclables du territoire français.