Pouvez-vous me parler de votre parcours professionnel ?
Manon : « J’ai fait des études dans le domaine de la finance, plutôt en expertise comptable. J’ai choisi de rejoindre des entreprises en tant que directrice financière, tout d’abord en CDI dans différentes structures (grand groupe puis startup), puis suite à une expérience qui s’est terminée par un burn-out, j’ai choisi d’exercer ma fonction en freelance pour pouvoir exercer d’autres activités plus artistiques à côté ».
Thomas : « J’ai suivi un cursus d’études d’ingénieur informatique puis une spécialisation en finance. J’ai choisi la voie du trading pour intégrer des banques en France et à Londres. Suite à son retour en France, je me suis rendu compte que je ne m’épanouissais pas dans cette fonction et j’ai cherché à me reconvertir. Je suis actuellement responsable développement dans une startup ».
Pouvez-vous m’expliquer pourquoi ce choix de faire la Véloscénie ? Quel est le contexte ?
Depuis plusieurs années, nous avons pris conscience de l’impact environnemental des longs voyages et cherchons à changer nos habitudes. Nous voyageons donc quasi uniquement en France en train évidemment, ou dans des pays proches comme l’Italie ou l’Espagne (car accessible très facilement en transport en commun). Nous avons la chance aussi de pouvoir télétravailler. Nous faisons plutôt des voyages longs (2 mois en Italie par exemple en 2021). Nous nous déplaçons tous les 2 à vélo à Paris et prenons du plaisir à le faire. Nous avons donc décidé d’allier le vélo aux vacances en faisant un voyage à vélo. Pourquoi la Véloscénie ? Tout simplement car nous avions envie de faire un itinéraire complet, de plus cela nous permettait de partir directement en vélo de chez nous (Paris). L’intérêt est également que nous pouvions rentrer très facilement en train.
Quelles sont vos motivations ? Où trouvez-vous le plaisir pour accomplir ce projet ?
Concernant le plaisir, il s’agit surtout du dépassement de soi : nous n’avions jamais fait de voyages en vélo. Nous aimions l’idée de faire 450km. Nous étions convaincus que nous pouvions être dépaysés et faire de jolies rencontres à quelques pas de chez nous. Nous avons fait la Véloscénie en Août de Paris jusqu’au Mont-Saint-Michel, nous avons ensuite pris la Vélomaritime 4 pour passer quelques jours à Cancale et visiter Saint Malo. Cela nous a pris 7 jours et nous sommes restés quelques jours de plus en Bretagne pour nous reposer.
Votre meilleur souvenir ?
La découverte du Perche et les petites routes de campagne. Magique !
Votre plus grande difficulté rencontrée ?
Nous ne nous attendions pas à ce que le parcours soit si vallonné, principalement au début. Les premiers jours, il faisait également très chaud à cause de la canicule.
Les valeurs que vous souhaitez véhiculer ?
Le fait qu’on puisse voyager, se vider l’esprit tout en respectant la planète.
Que pensez-vous de la sécurité en vélo en général et sur la Véloscénie en particulier ?
Nous avons l’habitude de rouler en ville, donc sur la Véloscénie c’était très sécurisant. Seulement quelques passages sur route un peu désagréables…
Pratiquez vous le vélotaf ?
Oui et pour tous nos trajets quotidiens !
Que pensez-vous du stationnement pour les vélos ? Sur la Véloscénie et plus généralement.
Nous avons toujours trouvé facilement des endroits pour mettre nos vélos sur la véloscénie. En général, nous prenons des vélibs à Paris donc pas de problème de stationnement.