Le vélo est un moyen de transport écologique, économique et pratique, mais il est aussi très convoité par les voleurs.
- Selon une étude de la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB), un cycliste sur trois a déjà été victime d’un vol de vélo.
- Selon une enquête réalisée en 2020 par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), environ 400 000 bicyclettes sont dérobées chaque année en France.
- Le taux de récupération des vélos volés est très faible : moins de 5% sont retrouvés et restitués à leur propriétaire.
- Les villes les plus touchées par ces délits sont Paris, Lyon, Marseille, Lille et Toulouse, selon une étude de l’association 40 millions d’automobilistes.
- Selon une étude de la FUB réalisée en 2019, seuls 27% des cyclistes déclarent avoir un antivol de qualité.
- Toujours selon cette étude, les antivols les plus efficaces sont ceux en forme de U, suivis de ceux pliables et des câbles.
Comment éviter ce désagrément et protéger son deux-roues ? Voici nos cinq conseils.
- Choisir un bon antivol
Le premier réflexe à avoir est de s’équiper d’un antivol solide et adapté à son cycle. Il existe différents types d’antivols : les câbles, les chaînes, les U ou les pliables. Le plus sûr est le U, qui résiste mieux aux tentatives de sciage ou de torsion.
Il faut choisir un modèle homologué par la norme NF ou la certification ART, qui garantissent une bonne qualité. Il faut également veiller à ce qu’il soit assez long pour attacher le cadre et la roue du cycle à un point fixe. La FUB propose sur son site des tests très détaillés qui font référence.
- Attacher son cycle correctement
Avoir un bon antivol ne suffit pas ; il est essentiel de savoir comment l’utiliser correctement. Ne laissez pas votre bicyclette dans des zones isolées, sombres ou peu fréquentées, car cela facilite le travail des voleurs. Privilégiez les endroits bien éclairés, fréquentés et surveillés, tels que les parkings à vélos ou les zones piétonnes. Attachez toujours votre deux-roues à un point fixe et robuste, comme un poteau, une barrière ou un arceau, en évitant les objets mobiles ou fragiles tels que les panneaux de signalisation ou les clôtures. Assurez-vous que l’antivol entoure à la fois le cadre et la roue du cycle et qu’il ne touche pas le sol, où il pourrait aisément être brisé.
- Marquer sa bicyclette
Une autre astuce pour dissuader les voleurs et faciliter la restitution de son deux-roues en cas de vol est de le marquer. Le marquage consiste à apposer sur le cadre de la bicylette un numéro unique et indélébile, qui permet de l’identifier et de le retrouver dans une base de données nationale.
Il existe plusieurs systèmes de marquage, comme le Bicycode, le Recobike ou le Paravol. Le marquage peut être réalisé par des professionnels du cycle ou des associations agréées. Il coûte entre 5 et 15 euros et est valable à vie.
- Assurer son cycle
Même en prenant toutes les précautions possibles, il n’est pas impossible que son cycle soit dérobé. Dans ce cas, il peut être utile d’avoir souscrit une assurance spécifique pour son deux-roues. Certaines assurances habitation couvrent le vol du vélo à condition qu’il soit attaché à un point fixe et que l’antivol soit homologué. Sinon, il existe des assurances dédiées au vélo, qui proposent des garanties plus étendues, comme le remboursement à la valeur du neuf ou la prise en charge des frais de réparation en cas d’accident. Le coût de ce genre d’assurance varie selon le type de bicylette, sa valeur et les options choisies. Pour vous aider à choisir au mieux votre assurance vélo, nous avons mené une enquête sur une vingtaine d’assureurs. À lire ici.
- Opter pour un stationnement sécurisé
La meilleure façon de protéger son deux-roues est encore de le stationner dans un lieu sécurisé, où il ne risque pas d’être volé ou endommagé.
C’est ce que nous proposons, Feexti permet d’équiper les locaux existants, d’optimiser l’espace et surtout, de sécuriser son vélo.
En résumé, pour éviter de se faire voler son vélo, il est important de choisir un bon antivol, de l’attacher correctement, de le marquer, de l’assurer et de privilégier les stationnements sécurisés. En suivant ces conseils, les cyclistes pourront pleinement profiter de leur moyen de transport écologique et économique sans craindre de le voir disparaître.
Enfin, pour lutter contre le vol de bicyclettes, il est essentiel que les victimes de vol déclarent systématiquement le délit aux autorités compétentes (police, gendarmerie) et signalent leur cycle volé sur les sites dédiés, comme celui de la FUB ou de la plateforme Paravol. Cette démarche permet non seulement d’alerter les autres cyclistes sur les zones à risques, mais aussi de faciliter les enquêtes et les restitutions de bicyclettes dérobées.
En adoptant ces bonnes pratiques et en faisant preuve de solidarité entre cyclistes, il est possible de réduire le nombre de vols de vélos et d’améliorer la sécurité et la sérénité des déplacements à bicyclette en ville. Elle a encore de beaux jours devant elle, à condition de la protéger efficacement contre les voleurs et les opportunistes.