Web développement

Kévin, notre développeur web

Continuez d’explorer les coulisses de Feexti avec le témoignage de Kévin, notre développeur web. Il vous révèle les coulisses de son métier et de notre collaboration. Découvrez l’envers du décor de notre site web éco-conçu !

Bonjour Kévin. Pour commencer, pourrais-tu te présenter en quelques mots ?

Kévin Réaux, web développeur

Je m’appelle Kévin Réaux. Je suis designer pluridisciplinaire et développeur.

À la base, j’ai un profil assez technique. Je ne suis pas issu du monde du design mais de celui de l’ingénierie. J’ai fait un BTS en conception de produits industriels. Par la suite, je me suis orienté dans une école de design pour faire de la conception de produits afin de devenir designer produit. 

De fil en aiguille, je me suis déporté sur l’informatique et l’image numérique. Cela m’offrait beaucoup plus de possibilités pour laisser libre court à mon imagination. Et je trouvais que c’était s’affranchir des codes de la gravité et de la matière pour construire des images. Je me suis donc auto formé au métier du graphisme et du développement informatique. J’ai toujours aimé customiser l’OS de mes téléphones. J’ai connu internet au début des années 2000 donc j’ai grandi avec ça mais j’ai aussi connu le monde d’avant avec les cassettes, etc. Le fait d’être autodidacte et passionné, cela me permet aujourd’hui de faire un métier dont je n’ai pas le diplôme certes mais je suis performant puisque je cherche sans cesse à m’améliorer dans tout ce que je fais et cela me plaît vraiment. J’aime créer des animations et des interactions entre l’homme et la machine. C’est quelque chose qui me plaît énormément.

Cela fait maintenant 4 ans que je travaille à mon compte. J’ai travaillé quelque temps en agence de communication ce qui m’a permis de comprendre le fonctionnement de la communication au sein d’une agence et de découvrir la relation client en tant que graphiste. Il y a beaucoup de choses qui ne me plaisaient pas car j’étais une petite main. C’est pour cela que j’ai décidé de me mettre à mon compte. Je voulais maîtriser tous les aspects du métier et pas uniquement la création. Je voulais suivre le projet, accompagner le client, répondre à ses questions, trouver des solutions…

Tu es développeur web. Pourrais-tu nous expliquer en quoi consiste ce métier ?

Il y a plusieurs couches dans le développement.

Pour un site WordPress, le développeur web back va s’occuper de structurer et administrer les fonctions et les contenus du site web. Il va personnaliser l’interface de WordPress pour administrer toute cette partie.

Le développeur web front-end s’occupe de ce que nous visualisons à l’écran. Il crée les différentes interactions sur le site web ou l’application.

Le développeur web full-stack s’occupe aussi bien du front-end et du back-end.

De manière générale, le développeur web construit les bases du site. Il agence le site pour qu’il soit fonctionnel, qu’il offre une bonne expérience de navigation pour l’utilisateur et qu’il intègre des fonctions spécifiques et utiles pour le site. Il y a une passerelle avec le design et l’interaction (UI et UX).

Personnellement, je suis développeur web full-stack spécialisé WordPress. Je l’utilise depuis plusieurs années et je fais de la veille régulièrement pour être à jour. J’aime le fait qu’il soit libre de droit. Je peux contribuer à améliorer l’outil mais je peux aussi l’utiliser pour mon activité sans avoir de compte à rendre. Je le propose à mes clients sans qu’ils aient à payer plus car c’est un site sans abonnement. De plus, il y a une liberté avec WordPress que je ne retrouve pas avec d’autres outils. En s’y connaissant en développement, on peut ajouter une multitude de fonctionnalités optimisées. Aussi, il y a une vraie communauté qui utilise WordPress. Il est présent sur plus d’un quart des sites publics sur terre. Ils ont investi beaucoup de temps et d’argent aussi dans le développement du no-code, construire un site sans avoir besoin de s’y connaître en développement.

Comment as-tu développé un intérêt pour le développement web et quels types de projets as-tu travaillés par le passé ?

Comme évoqué précédemment, j’aime le fait de pouvoir maîtriser absolument tout et d’optimiser et insérer au bon endroit les bonnes lignes de code.

Concernant les projets sur lesquels j’ai travaillé par le passé, j’étais un couteau suisse en agence. Les types de projets pouvaient prendre la forme de projets one shot (créer une petite animation comme un bouton qui bouge) ou de projets plus longs. J’ai aussi fait beaucoup de plaquettes, de flyers, de cartes de visite et de logos et un peu de design produit aussi. Ce sont des projets qui ne touchent pas exclusivement au web. Mais mon intérêt pour le développement web, c’était surtout de pouvoir construire une interface qui renvoie de l’information et qui soit interactive. J’adore apporter des éléments interactifs aux projets. Au fur et à mesure, j’apprends à mieux maîtriser cette envie pour mieux l’intégrer au fil de l’eau dans un projet.

Apportes-tu une notion d’éco-conception dans tes projets ?

Dans le web, c’est très compliqué. Un site internet en tant que tel est une goutte d’eau dans un océan… et c’est l’océan Pacifique dont on parle. C’est démentiel la différence entre l’impact énergétique d’un seul site web versus toute une ferme de serveurs qui font tourner plusieurs sites.

Pour moi, il y a plusieurs aspects à l’écoconception et l’écologie dans mon métier. 

D’une part, j’essaie d’alléger le plus possible le site pour le rendre accessible même avec une connexion internet dégradée. C’est important d’avoir un site qui réponde rapidement grâce à la légèreté due à l’optimisation du code, aux images, etc. Il y a moins de données à transférer ce qui fait que les serveurs restent moins longtemps allumés et donc chauffent moins.

D’autre part, il y a la sensibilisation de mes clients. Typiquement, j’essaie d’utiliser des outils moins énergivores pour échanger avec eux. Je compresse mes images avant de les envoyer et surtout j’en envoie le moins possible par mail pour éviter que ça fasse 3 fois le tour de la planète. J’essaie aussi de tout faire avec un seul outil pour éviter d’en faire fonctionner plusieurs. En plus, cela simplifie les échanges. Notion par exemple est un outil collaboratif qui regroupe un ensemble de fonctions très utiles pour l’organisation, la gestion de projet et le partage d’informations.

Il faut sensibiliser et être conscient que nous avons tous un rôle à jouer même si nous ne sommes qu’une goutte d’eau dans un océan. Ça nous concerne.

Il n’y a pas que le site à éco-concevoir mais tout un écosystème collaboratif dans lequel il faut repenser sa manière de travailler et ses échanges.

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Pourquoi as-tu choisi de travailler avec Feexti ?

Éric est venu me voir car son développeur était tombé malade. Dès le premier échange avec Éric, c’était un vrai plaisir et je croyais en ce projet. Pour moi, il est viable. Il va dans le bon sens de l’évolution humaine et de la mobilité dans les villes. Si on pouvait ranger plus sereinement plus de vélos, il y aurait peut-être plus de vélos dans les rues. Il y a un effet domino. C’est un projet qui a besoin d’être porté et ça m’a tout de suite plu de pouvoir participer à cette aventure. 

J’ai apprécié le fait qu’Éric m’introduise très chaleureusement et très humainement dans l’équipe. Il y a un réel climat de confiance qui a été introduit direct et c’est plaisant. C’est hyper motivant et cela te donne envie de faire plus que ce qu’on t’a demandé.

Le projet Feexti m’a plu pour plusieurs raisons : l’humain et le projet en tant que tel.

Peux-tu nous partager les détails de ton rôle dans la conception du site web ?

Dans la conception du site web Feexti, je suis arrivé un petit peu après. Léo avait déjà travaillé sur une direction artistique et sur des maquettes. Mon rôle a été d’intégrer ces éléments pour les mettre en relation et les rendre interactifs dans une structure prédéfinie par WordPress. J’ai récupéré la direction artistique de Léo avec les contenus d’Éric et j’ai fait en sorte d’anticiper les futurs besoins pour rendre le site le plus durable possible. On a co-construit cette entité d’une manière très réfléchie. Il y avait une synergie entre le design et le développement. Et si aujourd’hui le site marche, c’est qu’il a dû être pensé d’une manière assez souple pour pouvoir continuer à évoluer. Et cela me plaît de continuer à travailler là-dessus avec Feexti.

Quel aspect de notre projet de création du site web t’a particulièrement enthousiasmé ?

Le fait de réfléchir à de nouveaux moyens d’attirer des prospects et d’amener un public plus large sur le site m’a plu. C’est un site vitrine qui met en avant le futur de nos villes mais aussi un site commercial qui vend son projet bien entendu. Il a été pensé pour s’adresser aux usagers : collaborateurs des entreprises et copropriétaires. Chacun a une page dédiée qui lui permet de remonter son envie d’avoir un parking vélo auprès d’une personne décisionnaire (son employeur, son syndic de copropriété). Il y a également la partie blog qui permet de traiter d’une multitude de sujets sur les mobilités douces. Cette dualité site commercial et site informatif me plaît beaucoup.

Comment as-tu intégré nos idées et nos directives de design pour créer une expérience utilisateur unique ?

Je le fais de manière intuitive. On avait une première base qui était l’identité visuelle. L’idée était de construire un jeu de lego qui reprenait tous ces éléments esthétiques. La hiérarchie de ces éléments se fait de manière naturelle. Il y a des choses qui sont plus importantes que d’autres et du coup je vais les mettre en avant avec des éléments visuels forts. J’ai la double casquette : création et développement. J’arrive à intégrer les besoins sans réfléchir. D’ailleurs, je prépare en amont une liste de tous les éléments que je dois mettre en avant. Et ensuite j’utilise des styles dégressifs pour bien les intégrer.

Que penses-tu du travail collaboratif qui s’inscrit dans une relation riche et régulière avec l’entreprise Feexti ?

Ça fait plus d’un an qu’on travaille ensemble !

Dans notre collaboration, chacun a son rôle et c’est plaisant. 

Avec l’outil de communication interne, même en tant que freelance, je peux me tenir informé des actualités de l’entreprise. Les échanges sont fluides, bienveillants et se font en bonne intelligence. On est tous motivés pour faire ce qu’on aime faire aux côtés des autres collaborateurs. Du coup, les critiques sont plus faciles à recevoir.

Cette idée de créer une communauté autour du projet est ce qui fait aussi la force de cette aventure.

Le site internet de Kévin : krikrak.fr

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