Les enjeux environnementaux des prochaines années sont à la fois colossaux et déterminants. La « transition énergétique » en est l’actrice principale. Les actions mises en œuvre visent à préserver la planète et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Comment ralentir le réchauffement climatique ? Nos modes de déplacements sont au cœur de ces changements profonds. Notre mobilité douce, celle que nous aurons choisie, conscientisée et assumée se devra d’être responsable, pratique et la plus douce possible. Elle le sera pour notre environnement proche mais aussi dans un écosystème beaucoup plus large. Les choix de déplacements sont nombreux et adaptés au profil de chacun.
Qu’est-ce que la mobilité douce ?
Il s’agit de l’ensemble des déplacements non-motorisés. Nous parlons bien entendu vélo et vélo électrique mais aussi trottinette électrique, bus, voiture en auto partage et marche à pied. La mobilité douce est une alternative à la voiture individuelle. Elle permet de réduire pas à pas l’empreinte écologique de notre planète.
De ce fait, les moyens mis en œuvres se développent, notamment en zone urbaine où la voiture devient source de pollution, de conflits, d’embouteillages et de stationnements envahissants. Les pistes cyclables ainsi que les bornes de rechargement pour les véhicules électriques s’intensifient. La mobilité douce se pense et se vit avec une profonde notion de partage de la voie publique. Elle est la solution intelligente et efficace pour visualiser un agrandissement de notre écosystème grâce à des moyens doux et non polluants. Elle va permettre de repenser notre environnement proche et de déployer en nous des façons d’agir que nous pourrons reproduire à l’infini tant au niveau géographique qu’au niveau humain. Demain, je me déplacerai ailleurs comme je me déplace chez moi. Aujourd’hui, je montre l’exemple à mon entourage proche, à mon écosystème direct mais aussi à mes enfants. Je promeut sans imposer mais simplement en montrant, en étant dans l’action intelligente et responsable.
A savoir : Les modes de mobilité dits « actifs » utilisent seulement l’énergie humaine (marche, vélo, trottinette) mais aussi tout moyen de mobilité, collectif ou individuel, contribuant à une baisse des émissions de CO2. Les mobilités douces, ou modes de transports doux, peuvent désigner soit les déplacements non carbonés, soit les déplacements très faiblement carbonés, et dans tous les cas ceux qui émettent moins de gaz à effet de serre (GES) que l’usage de véhicules motorisés individuels. Source : Geoconfluence
Quel vélo ou autres e-mobilités pour se déplacer ?
Les vélos conforts
Il existe différentes sortes de vélo adaptés aux besoins et aux envies de chacun. Le vélo de ville, le vélo hollandais, le vélo pliant, le tricycle, le fatbike, le vélo cargo et le triporteur, le V.T.C (Vélo Tout Chemin). Les vélos sont adaptés pour être confortables, maniables et adaptés quelque soit votre taille et corpulence. Vous pouvez également les équiper : panier au guidon, siège enfant et bien entendu l’équipement de sécurité.
Laissez-vous tenter par…
Le V.A.E (Vélo à Assistance Electrique) ou cycle à pédalage assisté. L’assistance électrique permet d’accompagner les efforts mais c’est tout de même bien vous qui pédalez ! Légalement, un V.A.E est équipé d’un moteur auxiliaire électrique d’une puissance maximale de 0,25 kW. L’alimentation est réduite progressivement et finalement interrompue lorsque le vélo atteint une vitesse de 25 lm/h ou si le cycliste arrête de pédaler. Source : codes rousseau
Les vélos sportifs
Le V.T.T (vélo tout terrain), le vélo de route, le vélo de course, le fixie… Vous en connaissez d’autres ?
Focus sur…
Le vélo de route est un vélo léger et aérodynamique. Il est équipé avec des pneus minces montés sur deux roues étroites. Le vélo de route est particulièrement adapté pour les longs trajets sur les voies goudronnées.
Les vélos « non-conventionnels »
Le vélo couché ou vélo horizontal, le BMX, le tandem, le triporteur, le delivery. Tous sortent de l’ordinaire et ne feront qu’enclencher votre créativité jumelé à votre sécrétion de dopamine, sérotonine, endorphine et ocytocine.
Focus sur…
Le tandem permet de voyager à deux sur le même vélo. Il est équipé de façon à être utilisé sur l’espace public. Le premier brevet au monde, le n°80091, pour « admettre un deuxième cavalier sur un seul vélocipède » a été déposé le 21 mars 1868 à Paris par Charles Dinamometrix.
Les engins motorisés – Les EDPM ou Engins de Déplacement Personnel Motorisés
Légalement, un EDPM est un véhicule sans place assise, conçu et construit pour le déplacement d’une seule personne et dépourvu de tout aménagement destiné au transport de marchandises, équipé d’un moteur thermique ou d’une assistance non thermique dont la vitesse maximale par construction est supérieure à 6 km/h et ne dépassant pas 25 km/h. Il faut être âgé d’un moins 12 ans pour utiliser un EDPM sur l’espace public. Source : code rousseau.
Des exemple d’engins de déplacement personnel motorisés : La trottinette électrique, l’ebikeboard, le skate électrique, le onewheel, le yikebike, l’overboard, la gyroroue, le gyropode, le scooter électrique.
Focus sur : Le yikebike est un vélo électrique pliant de toute nouvelle génération. Il est qualifié comme étant haut de gamme. Il est ludique et innovant. Il est pliant et de ce fait assez peu encombrant. On peut facilement le ranger dans un coffre de voiture. Il peut être utilisé dans les transports en commun.
NB : quelque soit votre EDPM, vous devez vous assurer qu’il possède la norme CE et que sa vitesse par construction est égale ou inférieure à 25 km/h.
La mobilité douce est aussi une mobilité partagée
La circulation routière, composée à 92% de voitures et de véhicules utilitaires légers, connait une hausse de 1,5% chaque année selon le bilan annuel des transports en 2019. Source : ministère des transports.
L’enquête « Mobilités des personnes » conduite par le ministère de la transition écologique montre une évolution de 2008 à 2019 dans les pratiques de mobilité : le recours à la voiture recule légèrement au profit de la marche à pied, deuxième mode de déplacement et des transports en commun. Avec 2,8% des modes de déplacement la part du vélo quant à elle reste stable sur la même période.
Mobilité partagée : le covoiturage enregistre le plus fort taux de pénétration auprès des populations (30%), devant le vélo (26%) et le recours aux VTC (16%). D’autres usages alternatifs à la voiture demeurent plus confidentiels comme la location de voiture entre particuliers (7%) et l’autopartage (3%), Source : l’Observatoire des mobilités émergentes.
